à partir de la consigne : écrire une lettre à quelqu’un qui a compté pour vous.
Cher chanoine Carnois,
Vous devez depuis bien des années être parti de l’autre côté du décor. Vous me sembliez déjà si vieux, quand je vous ai rencontré dans les années 60, à la Catho. de Lille. Noyé dans votre soutane, (...)

Avec trop d’avoir et si peu d’être, pas étonnant qu’il n’en ait jamais assez d’elle. « Jamais fini de te contempler » qu’y disait. Jamais assez de toi sur la terre. « Vous n’avez jamais assez de chansons dans la tête ? - que dis-je- de trots, de galops sans queue ni tête ? » Jamais la possibilité d’oublier (...)

De son cru 2011, Colette PERIGOURDELLE propose
À la manière de « Grand Corps Malade »
Le jour se lève, je suis radieuse, je trône dans le giron maternel. Je suis son soleil, elle est le mien. Il fait doux dans ma vie, je prends le temps de me désaltérer, de me nourrir d’amour ; je passe de bras en (...)

Imaginez un bref discours que vous voudriez que l’on prononce pendant la cérémonie de vos obsèques.
« Elle est partie comme elle était venue, dans une aube ordinaire du cœur de l’été. Après tant d’années de perplexité, elle venait juste de commencer à comprendre pourquoi elle avait échoué sur cette terre, (...)

mots cassés
Elle pianotait furieusement, faisait ses gammes la mélomane. Mais point d’inspiration ni d’imagination..l’ennui venait s’insinuer sournoisement. Changeant de clavier, elle pianota subtilement pour envoyer un mail aux manes de son talent.
Je rentrais sans bruit dans le bureau de mon (...)