Il y a l’attente, il y a la préparation
Il y a mon désir de voir naître cet atelier
Il y a Nicole au centre

Il y a des désirs qui progressivement convergent.
Il y a l’atelier qui prend vie dans les têtes,
Il y a l’attente, le désir qui augmente.

Il y a le jour J
Il y a le voyage, c’est déjà les vacances.
Il y a Caroline venue pour nous rejoindre, les champs de Picardie,
l’approche des bocages et des maisons de colombage.
Il y a la grand plaine de la Beauce, Il y a l’autoroute.

Il y a la nature, les arbres, les vallons, les étangs, les bosquets, les corbeaux, les rapaces,
des troupeaux dans les prés, des verts différenciés,
déjà nous arrivons.

Il y a l’arrivée,
les retrouvailles dans un autre cadre avec Andrée Marie et Michel, avec Christian et Fabienne
Il y a Bénédicte et il y a François.
Il y a Nicole au centre, à peine si on la voit.

Il y a les nouveaux qui viennent le matin : Solange, Dominique, Yvan et Patricia.
Il y a l’atelier, les propositions qui s’enchaînent, l’inspiration qui vient, l’écriture qui s’installe.
Il y a les échanges souvent émerveillés par les trouvailles, par l’humour

Les personnalités se révèlent, une dynamique s’installe, chacun y prend sa place, dans les écrits, bien sûr, mais aussi dans la vie de cette mini société qui progressivement s’organise.

Il y a les repas et il y a les pauses
Il y a les spectacles, les artistes et les champignons,
il y a les poules, les pintades, les oies, la fermière de Faugère,
le chien qui aboie avec une voix enrouée.

Et il y a Nicole, mais elle n’est plus au centre. Le centre n’existe plus. L’énergie circule, va de l’une à l’un, de l’un à l’autre. Elle passe sans s’arrêter dans cet espace de vie, ce temps de société.

Paul