Aujourd’hui, j’ai honte
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Ce texte écrit le lendemain de la décision du président Macron et de son gouvernement d’imposer par le 49,3 une réforme Retraite rejetée par les citoyennes et les citoyens,
une réforme dont la finalité est de satisfaire les sociétés d’assurance privée,
les banques et les propriétaires du capital
est un cri.
J’ai honte pour « Emmanuel le Petit », servile serviteur de la haute finance et du monde du luxe.
Il rejoint la liste de ces dirigeants « élus » méprisant celles et ceux qui les ont mis en place.
J’ai honte pour Jacqueline Maquet, élue de ma circonscription.
C’est des espoirs socialistes qu’elle tient sa carrière politique. Après avoir trahi son camp, elle vote la réforme rejetée par le peuple des travailleuses et des travailleurs.
J’ai honte pour La France
honte pour le discrédit jeté sur l’héritière de 1789,
pour le discrédit sur la nuit du 4 août abolissant les privilèges.
Quand l’air de liberté est terni,
que ce mot signifie « cause toujours »,
quand l’Égalité est bafouée,
la peine des travailleuses, oubliée,
les profits des plus riches, servis
les mots « Liberté, Égalité, Fraternité » deviennent creux.
J’ai honte pour le discrédit jeté sur la République,
honte pour nos valeurs bafouées.
J’ai honte pour la démocratie outragée.
Quand le peuple est trompé, méprisé, berné,
son travail toujours plus exploité au profit d’un petit nombre de privilégiés protégés,
que reste-t-il de la souveraineté du peuple ?
J’ai honte, j’ai mal,
j’ai peur aussi pour la démocratie.
Mais, malgré tout j’espère.
J’espère un renouveau porté par des citoyennes et des citoyens éveillé.es.