Des Arabesques fantaisistes
Des Brumes sur les matins qui chantent
Des Crayons bleus qui batifolent
Des Désirs fous qui s’impatientent
Des Envolées de passereaux
Des Fous qui dansent avec la lune
De Grands fous rire sans fin ni sens
Des Histoires abracadabrantes
D’Inouïs bonheurs qui pétillent
De Jolies frimousses de gosses
Des Kiosques à musique tzigane
Des Lumières qui éclairent la nuit
Des Maisons toutes remplies d’amis
Des Nids douillets pour s’y blottir
Des Oreilles qui aiment le silence
Des Prés qui sentent bon l’été
Des Quêtes d’amour éperdues
Des Rêves qui flottent au fond des yeux
Des Souvenirs qui se promènent
Des Tas de sacs et de valises
Des Ustensiles inutiles
Des Vélos pour se griser d’air
Des Wagons pour s’en aller loin
Des Xénophiles qui partent aussi
Des Yaourts à la confiture
Et des Zéros qu’on félicite

Bénédicte