Sous forme de bilan

mercredi 3 décembre 2008
par  Tugdual De Cacqueray
popularité : 31%

« Un quart d’heure d’écriture pour ré-écrire l’atelier, le programme, le déroulé des journées… »
avec Elisabeth, Cathy, Mumu, Lili, Nicole et Paul, Danièle, Véronique et Caroline
du 24 au 27 novembre 2008 à Rolbing (après c’est l’Allemagne).

C’est tout blanc, il neige !

On arrive. On se présente. On se connaît pas tous, mais presque. On jeux d’écriture. On calendrier. On liste par re comme réécri…re. On finit par ure comme confit…ure. On ré-écriture. On s’oppose en force à ré-écriture. On s’la représente ou bien pas du tout, c’est tant pis pour vous ! On cherche du plaisir à le ré-écrire. Et on citationne : « quand la gomme s’use plus vite que le crayon, c’est qu’on exagère : on doit ré-écrire ». On métamorphose. On piste des réflexions. On jeux d’écriture (oui, encore !) On appelle ça retravailler le texte mais on se fatigue. On fait des trous dans le texte, des mots dans les trous, des hypertextes dans les phrases, on les hâche les phrases. On hâche même les mots. On même Cathy Hash : « les patates qui brûlent ». On phraséologise. On fait des sentons. On sens bien ton texte, et le mien aussi, c’ui des autres itou. On sentons t’y bon. On tintinnabule. On textinabulle. Au bout d’un moment, on abandonne tout, le stylo sur la feuille, le mot sur le bout de la langue, la langue au chat, chaperlipopette. On « laisse-toi tranquille stp, laisse-toi tranquille » ! On tapisserie à fleurs. On recompose son poème. On effiloche sa vapeur. On texte de Joëlle. On opère le texte. On le ré-écrit à l’endroit, à l’envers, par le côté, par l’autre côté, sens dessus dessous et par devant, derrière. On passe la barrière où les highlands paissent. On écrit une lettre sur le même sujet qu’on peut élargir jusqu’à ce qu’il bouge plus. Tu crois qu’il est mort ? Y’a du sang partout ! Ou bien pas du tout. On imagine. Imagine. On s’imagine une autre histoire, la même histoire. Mais où s’qu’on la ré-écrit ? On s’y perd un peu. Mais on continue. On s’arrête. On souffle deux minutes. On clope. Mais on va s’arrêter. On café ou thé ? On recommence. On ré-écrit. On répartit. On est parti. Sur le texte du voisin, de la voisine du dessous qui s’agite. On fait mine de rien entendre. On la lit. On l’annote. On la connote. On la notationne. On la surligne en bleu, en rouge, en vert fluo, en vert tendre, en vert jaune. « Comment qu’il est le jaune, Cathy ? » On spiralise son écriture jusqu’à l’obtention d’une pâte consistante en forme de cercle. On écrit. On repère. On répète nos écrits. On mélange. On métisse. On tisse cent fois sur le métier… Vous finissez. On traduit Dickinson. On portraitise notre héros. On poétise de la prose. On consigne nos valises. On trahit. On exergue. On résume. On allonge. On raccourcit. On idyllise. On roule à 170 ou bien à 2 de tension. Mais on commentaire. On biffure. On bifurque. On agence. On adapte. On ajoute. On rajoute. On retraite. On correctionne. On préface. On ponctualise. On mutualise. On reprogramme. On termine. On chûte. Ca été beaucoup trop vite. On n’a pas eu le temps de suivre. On se reprogramme. Un petit tour et on s’en va. Un grand merci, un au revoir. C’était super, Elisabeth mais on aurait eu besoin d’une journée de plus. Tant pis. On improvisera. On a plein de billes. On n’a plus qu’à ré-écrire.

Tugdual


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